Réserve de la Manika
Une réserve naturelle à deux pas de Kolwezi
C’est le pari fou et projet cher au cœur de Willem Boulanger, cet octogénaire belge connu comme Barabas à Kolwezi. Cet ancien employé de l’UMHK (devenue Gécamines), aujourd’hui Dignitaire d’Etat est passionné depuis toujours par la nature, les animaux (il a même un petit zoo privé chez lui à Kolwezi, visitable sur demande) ainsi que par sa chère province du Katanga.
Projet inspiré du Kenya
Il s’est donc lancé corps et âme depuis plusieurs années dans une aventure ambitieuse : créer dans les environs de Kolwezi une réserve à faune sur le modèle de la réserve de Nakuru au Kenya voisin, dont il a obtenu les conseils et l’expertise. Il a fait des recherches, identifié un site de 16 000 ha sur les plaines de la Manika au sud comprenant les conditions requises (plateaux, galeries forestières, ruisseaux, espace vierge non habité…) et s’est mis en quête de partenaires commerciaux (dont les gens du complexe hôtelier Kampi Ya Boma). Il a également convaincu les chefs des ethnies locales du bien fondé du projet, et s’est fait introniser chef coutumier au passage.
Début des travaux
L’inauguration officielle consacrant le début des travaux a eu lieu en 2009. L’aménagement du site n’est pas encore terminé à ce jour (pose de clôtures sur 51 218 km, construction des infrastructures d’accueil (lodges), barrage pour inonder certaines zones et créer des plans d’eau, aménagement des pistes…), mais déjà le bouche à oreille fonctionne et des demandes de visite affluent. Une fois les clôtures installées, les animaux en provenance du Kenya seront introduits dans le domaine. Il s’agira d’espèces adaptables à ce milieu et type de végétation : guépards, zèbres, buffles, antilopes, singes, chacals, éléphants (peut-être), et bien d’autres.
Un circuit touristique
L’ouverture de la réserve est prévue sauf contrordre en 2014. L’idée étant à terme de pouvoir proposer un circuit combiné de 10 jours impliquant notamment le Club Wasela (lodges de luxe et activités de loisirs nautiques) et incluant les visites de site industriels et autres sites d’intérêt dans la région (lac de Nzilo…). Une belle initiative d’envergure qui revalorisera le potentiel touristique de la ville et du Katanga et des répercussions sociales pour la population qui sera impliquée dans le projet.