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Histoire

De l’or, de l’argent, du diamant, de l’uranium, du platine, du cobalt, du coltan, et surtout du cuivrecomme s’il en pleuvait… Toutes ces richesses expliquent l’histoire mouvementée du Katanga depuis la fin du 19e siècle, lorsque les explorateurs anglais, belges et allemands découvrent cette région, occupée par les populations bantoues depuis l’âge de fer. Ceux-ci se heurteront d’ailleurs au redoutable roi des Baluba, M’siri, le potentat local qui règne en maître sur le Katanga et qui sera abattu lors de l’une de ces expéditions…

La colonisation

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Par la suite, Belges et Anglais se disputeront cette région même après le traité de Berlin de 1885 qui reconnait l’existence de l’Etat Indépendant du Congo (sous l’égide du Roi des Belges Léopold II), état qui comprend le Katanga. Il faudra attendre 1894 pour que le gouvernement britannique abandonne toute revendication sur cette riche province. Lors du « don » du Congo à la Belgique par Léopold II, ce dernier crée trois compagnies privées mais sous contrôle de l’état belge : l’Union Minière du Haut-Katanga (UMHK), la Société internationale forestière et minière du Congo (Forminière) et la Compagnie du chemin de fer du Bas-Congo au Katanga (BCK). L’Union Minière a pour objet  la mise en valeur du sol et du sous-sol du Katanga et son principal actionnaire est la Société Générale de Belgique.

L’UMHK – un géant des mines

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L’UMHK montera en puissance jusqu’à devenir en 1955 le troisième producteur mondial de cuivre et premier mondial de cobalt. Elle emploie alors près de 3 000 Européens et plus de 20 000 Africains. Et, sous un paternalisme très colonial, se distingue par son œuvre sociale en créant les infrastructures nécessaires et fournissant sécurité sociale, aide au logement, distribution de rations alimentaires, contrôle médical, protection de l’enfance, scolarisation gratuite, etc.

La sécession du Katanga

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E n 1960, face aux soubresauts de l’indépendance du Congo, l’UMHK  et ses nombreuses filiales qui forment un état dans l’Etat, désireuses de conserver leurs prérogatives, décident alors de favoriser la sécession du Katanga qui est proclamée le 11 juillet 1960.

Ce même jour, Moïse Tshombé s’autoproclame président du Katanga avec l’aval tacite de la Belgique qui le soutient. Mais d’une part, l’URSS soutient le gouvernement de Lumumba, d’autre part les Etats-Unis ne veulent pas d’une mainmise de la Belgique sur des ressources stratégiques.

Lutte contre la sécession

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L’ONU ne reconnaît pas l’Etat du Katanga et envoie des troupes suédoises sur place avant de décider d’une intervention plus énergique et d’entamer une guerre menée par des Gurkhas contre les « gendarmes katangais » composés d’anciens de la Force Publique et de mercenaires étrangers surnommés les « affreux ».

Avec l’assassinat de Patrice Lumumba en janvier 1961 et la création d’un gouvernement de fait dirigé par Antoine Gizenga à Stanleyville, l’ONU craint une guerre civile au Congo et passe dès lors à l’offensive en engageant une action de grande envergure pour vaincre définitivement les forces rebelles katangaises. Il faudra plus de deux ans de guerre pour que le gouvernement de Tshombé tombe, mettant fin à la sécession le 21 janvier 1963.

Après la sécession: Mobutu

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Par la suite, différentes épreuves de force se déroulant au Katanga, rebaptisé Shaba par Mobutu arrivé au pouvoir en 1965, nécessiteront l’intervention de pays étrangers pour aider ce dernier et le gouvernement central zaïrois à mater les insurrections successives. Notamment lors de la deuxième guerre du Shaba qui se déroula en 1978 lorsque le Front National de Libération du Congo (FNLC), composé de séparatistes katangais soutenus par l’Angola, envahit la région, comme ce fut le cas un an auparavant lors de la première guerre du Shaba.

Au cours de la seconde invasion, les rebelles prirent la ville de Kolwezi, principal centre minier de la province, qui fut « sauvée » par les paras français et belges lors de ce tragique épisode qui causa la mort de nombreux civils congolais et européens.

Plus récemment

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L’histoire récente du Katanga est aussi ponctuée de violents pogroms à l’égard des Kasaïens, jadis présents en nombre dans la province cuprifère et déjà sujets à des violences lors de la sécession katangaise. Ces terribles affrontements dans les années 90 tirent leur origine de la rivalité entre Etienne Tshisekedi, Luba originaire du Kasaï et nommé premier ministre lors de la Conférence nationale souveraine de 1993, et un fils du pays, Jean Nguza Karl-I-Bond, lui-même premier ministre du pays de 1980 à 1981.

Ces campagnes anti-Kasaïens furent menées par Gabriel Kyungu alors gouverneur de province et président de l’assemblée provinciale, et entraînèrent des déplacements massifs des Kasaïens hors du Katanga. Ce qui a par ailleurs contribué à la chute de la Gécamines (ex UMHK) dont la plupart des cadres étaient originaires du Kasaï.

Un regain de violence entre les deux communautés d’ethnie luba ayant à nouveau été signalé fin 2011, à la suite des élections dans le pays auxquelles participait à nouveau le candidat kasaïen Tshisekedi, opposé au président sortant katangais Joseph Kabila. Par ailleurs, la province a également été touchée par les deux guerres du Congo de 1997 à 2003. C’est d’ailleurs à la chute de Mobutu en 1997 que la province sera renommée Katanga par Laurent-Désiré Kabila.

 

 

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